Le changement : un paradoxe !

Peur ou Désir du changement ? Un paradoxe !
Notre rapport au changement est ambigu. Il attire et fait peur en même temps !
Le désir :
Le désir de changement correspond à un besoin de renouvellement, une envie de mouvement, une curiosité à l’égard de l’inconnu, une énergie vers le futur. Dans notre vie, il nous arrive de rêver de changer de lieu de vie, de ville, de pays, de changer de société, de métier, de changer nos destinations de vacances, de prendre en charge plus de responsabilité, de savoir dire non… Ces renouvellements sont fondamentaux, et nous propulsent vers l’accomplissement de nos envies et de nos objectifs.
Chaque changement extérieur nous conduit à reconsidérer nos habitudes de vie et apporte un nouvel éclairage sur nous-même jusque-là inconnu : le merveilleux changement intérieur !
La peur :
A côté du désir de renouvellement, nous avons celui de conservation. Ce qui est de l’ordre du passé, du quotidien ou de la routine nous sécurise. Rester dans notre zone de confort pour ne pas se remettre en question, stopper le temps qui passe pour profiter des moments de bonheur, se replier sur soi pour se redonner du courage : refuser de vieillir, ne plus avancer, ne plus changer !
Changer c’est perdre certains repères, abandonner certaines manières de faire et de penser, accepter de ne pas toujours tout maîtriser. Déménager, se réorienter, évoluer, c’est aller à la rencontre de l’inconnu : ce n’est pas toujours facile ! Même insatisfaisante, la situation de départ est rassurante car elle est connue. Elle nous stabilise, nous conforte dans nos certitudes et dans un monde où les repères jalonnent notre quotidien, nos actions et nos décisions.
Lié à la peur de l’incertitude, de l’abandon, de l’insécurité, le changement nous fait vivre pour un temps plus ou moins long une perte d’équilibre, un manque de reconnaissance, une sensation de solitude…
Le changement : un processus de transformations internes
Le changement peut aussi émerger d’une situation de mal-être, où nous nous sentons paralysés, les frustrations ou la culpabilité nous bloquent et nous empêchent d’être dans le mouvement du plaisir. Nous désirons un renouveau, « tout recommencez à zéro ! » mais notre immobilisme intérieur est plus fort. Nous savons que les voyages, les sorties, les conflits, n’y feront rien ! Ici pour éviter les scénarios à répétition et tomber dans le fatalisme, le vrai changement serait issu d’une part d’un diagnostic de nos blocages et nos peurs et d’autre part de la mise en œuvre des transformations internes nécessaires.
Et les transformations de nos entreprises : est-ce un changement pour nos collaborateurs ?
Les femmes et les hommes de nos entreprises sont régulièrement confrontés aux évolutions des technologies, des marchés, des sciences… Ils sont au cœur de ces transformations et doivent supporter les réorganisations associées. Pour le succès de nos stratégies et la qualité de vie au travail de nos collaborateurs, l’accompagnement des collaborateurs à vivre ce « paradoxe du changement » est une priorité.
La conduite du changement par l’approche neurocognitive et comportementale (ANC), issue de la troisième vague des thérapies cognitives et comportementales (TTC) assure ce succès tout en limitant les risques psychosociaux.